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Vingtième édition du Festival international des nomades à M’hamid El Ghizlane : Une cité sans muraille au cœur du désert
La ville de M'Hamid El Ghizlane a abrité, vendredi soir, une soirée musicale haute en couleur, dans le cadre de la 20ème édition du Festival international des nomades placée sous le thème "Une cité sans muraille au cœur du désert".
Animées par de grands noms de la scène artistique, tels que le groupe "Les Pigeons du Sahara", spécialisé dans l'art gnawa, l'artiste marocain Said Cherradi, et l'artiste algérien Kader Tarhanine, l'une des figures de la musique touareg contemporaine, les prestations musicales ont emporté le public dans un voyage culturel mêlant styles amazigh, hassani et touareg.
L'assistance a été ainsi enchantée par un carnaval de rythmes transfrontaliers qui démontre le pouvoir de la musique à unir les langues et les cœurs. Dans une déclaration à la MAP, le fondateur et directeur du Festival international des nomades, Noureddine Bougrab, a indiqué que ce festival représente une expérience humaine qui dépasse le cadre de l'événement artistique pour refléter la dimension culturelle et spirituelle caractérisant le mode de vie des nomades.
Par ailleurs, il a rappelé que la ville de M'Hamid El Ghizlane accueille annuellement des artistes, des artisans et des chercheurs venus de différentes régions, notant que cet édifice culturel a permis l'émergence d'une cité sans muraille et d'un espace ouvert d'expression et de rencontre, où la créativité se mêle à l'esprit du voyage.
De son côté, l'artiste algérien Kader Tarhanine a fait part de sa fierté de participer à cette édition, faisant observer qu'à travers son art, il ambitionne de diffuser les valeurs de paix et de tolérance et de promouvoir la connaissance culturelle.
"Ce festival constitue une plateforme unique qui permet aux peuples de se rencontrer dans un pur esprit artistique", a-t-il précisé avant de remercier les organisateurs pour leur hospitalité et leur accueil chaleureux.
La deuxième journée a démarré par une visite des tentes des nomades et des pavillons d'artisanat traditionnel, où les visiteurs ont découvert des objets artisanaux en laine, en bois et en cuir reflétant la spécificité de la vie dans l'environnement nomade.
En outre, un atelier de sensibilisation à la sécurité numérique a été organisé, en partenariat avec l'Association Moroccan Internet Society (MISOC), en faveur des acteurs locaux et des jeunes, afin de promouvoir les moyens de prévenir les dangers de l'espace numérique, en particulier dans les zones reculées.
Les habitants de la région ont également présenté une démonstration de la préparation du pain de sable "Mella", dans un moment festif qui préserve la mémoire collective à travers les rituels quotidiens des nomades.
Depuis 20 ans, le Festival des nomades représente une ode à la liberté, au partage et à la richesse d’un patrimoine immatériel qui transcende les frontières et un espace où les valeurs et le savoir-faire peuvent être transmis aux générations futures, tout en favorisant le développement durable et la résilience des cultures nomades face aux transformations du monde contemporain.
Animées par de grands noms de la scène artistique, tels que le groupe "Les Pigeons du Sahara", spécialisé dans l'art gnawa, l'artiste marocain Said Cherradi, et l'artiste algérien Kader Tarhanine, l'une des figures de la musique touareg contemporaine, les prestations musicales ont emporté le public dans un voyage culturel mêlant styles amazigh, hassani et touareg.
L'assistance a été ainsi enchantée par un carnaval de rythmes transfrontaliers qui démontre le pouvoir de la musique à unir les langues et les cœurs. Dans une déclaration à la MAP, le fondateur et directeur du Festival international des nomades, Noureddine Bougrab, a indiqué que ce festival représente une expérience humaine qui dépasse le cadre de l'événement artistique pour refléter la dimension culturelle et spirituelle caractérisant le mode de vie des nomades.
Par ailleurs, il a rappelé que la ville de M'Hamid El Ghizlane accueille annuellement des artistes, des artisans et des chercheurs venus de différentes régions, notant que cet édifice culturel a permis l'émergence d'une cité sans muraille et d'un espace ouvert d'expression et de rencontre, où la créativité se mêle à l'esprit du voyage.
De son côté, l'artiste algérien Kader Tarhanine a fait part de sa fierté de participer à cette édition, faisant observer qu'à travers son art, il ambitionne de diffuser les valeurs de paix et de tolérance et de promouvoir la connaissance culturelle.
"Ce festival constitue une plateforme unique qui permet aux peuples de se rencontrer dans un pur esprit artistique", a-t-il précisé avant de remercier les organisateurs pour leur hospitalité et leur accueil chaleureux.
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En outre, un atelier de sensibilisation à la sécurité numérique a été organisé, en partenariat avec l'Association Moroccan Internet Society (MISOC), en faveur des acteurs locaux et des jeunes, afin de promouvoir les moyens de prévenir les dangers de l'espace numérique, en particulier dans les zones reculées.
Les habitants de la région ont également présenté une démonstration de la préparation du pain de sable "Mella", dans un moment festif qui préserve la mémoire collective à travers les rituels quotidiens des nomades.
Depuis 20 ans, le Festival des nomades représente une ode à la liberté, au partage et à la richesse d’un patrimoine immatériel qui transcende les frontières et un espace où les valeurs et le savoir-faire peuvent être transmis aux générations futures, tout en favorisant le développement durable et la résilience des cultures nomades face aux transformations du monde contemporain.